Kakadu National Park

Je vous préviens déjà, c'était très difficile de choisir des photos, donc j'en ai mis beaucoup beaucoup. 

Après avoir observé les crocodiles (et en être sortis indemnes), nous voilà en route (il y a un mois) pour le Kakadu National Park, réputé mondialement pour ces magnifiques paysages et ses peintures aborigènes (Patrimoine mondial de l'Unesco).
Pour y parvenir, les épreuves s’enchaînaient. En effet, après avoir du traverser une rivière infestée de crocodiles, il a fallu passer au travers d'un feu de bush, photos à l'appui :

Et oui, on doit aller tout droit

Bon, bien sûr, il n'était pas très important (sinon on ne serait plus là à vous raconter notre vie), mais c'était tout de même super impressionnant.

Après ça, nous nous sommes dépêchés pour rejoindre un point de vue réputé pour observer le coucher de soleil. Nous avons du courir vite, très vite, et pas évident par cette chaleur, même à 18h30. Et nous sommes arrivés tout juste, à 3min on le loupait, et tout transpirant, mais le spectacle en valait clairement la peine. Nous avions une jolie vue sur la plaine inondable, avec ses billabongs, ça nous faisait un peu penser au Roi Lion. Et les rochers environnants nous faisaient penser à des vieilles ruines.

Pas mal hein ?!

Tout le monde assistant au spectacle sur les "ruines"

Une fois le soleil couché, on s'est dirigé vers notre endroit de camping perdu au milieu de la savane pour dormir. Bien sûr, je ne vais pas vous faire de dessin, il fait déjà noir, et la région est remplie de grosses flaques... Les lampes frontales pour souper ne sont pas une bonne idée... Nous sommes rapidement envahis de moustiques et autres insectes infâmes. Nous allons donc nous réfugier rapidement dans la tente. Mais apparemment, celle-ci n'est pas étanche, et François se retrouve à tuer une quinzaine de moustiques pendant la nuit. Dès le lever du soleil, nous nous rendons compte qu'ils sont des centaines à attendre de l'autre côté de nos fenêtres/moustiquaires, telle des bêtes assoiffées de sang dignes d'un film d'horreur.

Nous voilà à nouveau en route pour faire des ballades, observer des peintures aborigènes, dont certaines vieilles de 20 000 ans ! et survivre à cette chaleur suffocante. Nous passons en tout deux journées complètes dans le parc, à profiter du paysage.

"Célèbre" peinture aborigène

Peintures-traces de mains vieilles de 20 000 ans

Passerelle pour une petite ballade, je n'étais pas à l'aise

Maintenant, une petite série de photos de l'un de nos endroits préférés en Australie, la "Gunlom Fall", superbe cascade. Lors de notre visite du parc, la saison humide était terminée, ce qui fait que la cascade ne se résumait plus qu'à un petit filet d'eau. Mais le spectacle se trouvait au sommet...
Arrivés tout là-haut, nous étions dégoulinant de sueur, mais de jolies "piscines" naturelles nous attendaient. Il y avait pas mal de monde quand nous sommes arrivés, mais après nous nous sommes retrouvés tout seuls (et un autre couple) à pouvoir profiter du paysage et du calme de l'endroit.

Pour ceux qui ont déjà vu "Crocodile Dundee", il s'agit de la cascade au pied de laquelle le couple se baigne.  On vient de le regarder, donc on sait de quoi on parle ;-) D'ailleurs, la partie australienne du film a été tournée dans ce parc national.

Il n'y a plus qu'à observer :

Affiche, que l'on retrouve près de tous les points d'eau, plutôt présente par principe. Par précaution, nous avons tout de même préféré nous baigner au-dessus

La série de photos suivante a été effectuée au sommet de la jolie cascade vue ci-dessus.

Succession de petits bassins au sommet de la cascade

Jolie vue pour notre nouvelle piscine préférée. On aura la même plus tard

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

 Joli n'est-ce pas?!

Maintenant, après ce petit instant nostalgie pour nous, petit récapitulatif de la situation. Nous travaillons en effet dans les "prairies" et jardins de nos boss, nous y arrachons les orties, nous montons sur les cheveux (enfin juste moi, une fois, pendant que François continuait à arracher des orties), nous élaguons les arbres du jardin, nous nettoyons les fenêtres et nous repeignons les barrières (il y en a beaucoup beaucoup). Comme nous passons de nombreuses journées juste à deux, ben après quelques mois, nous n'avons plus grand chose à nous raconter. Du coup, au grand bonheur de François, nous parlons foot, et comme beaucoup le savent, je suis une grande fan. J'apprends le nom des joueurs de l'équipe nationale, leur poste, l'équipe dans laquelle ils jouent, et maintenant, j'arrive même à les reconnaître lorsque François me fait réviser le soir en rentrant du boulot, photo à l'appui. Comme vous pouvez le voir, nous partageons des moments fabuleux ;-)
A part ça, on recommence tout doucement à monter des chapiteaux et transporter des chaises... Et on continue à chercher du boulot dans la géologie !
La collocation se passe bien, mais ça caille à mort, donc nous avons fait l'acquisition d'un nouvel ami, la bien-nommée "chaufferette". Elle nous suit partout, dans la chambre, la salle de bain, la cuisine, ... Les maisons sont en carton ici, donc il fait la même température dehors que dedans. La journée, ça va, mais la nuit, 3°C.
Ah oui, le perroquet des voisins siffle l'hymne national français. Nous avons pour but de lui apprendre le belge avant notre départ ;-)