|
Et oui, on est déjà à Sydney |
Que dire à part que des mots et des photos ne sont pas à la
hauteur de la magnificence de ce gros
caillou.
Le plus impressionnant est que ce monolithe émerge à 348 m
au-dessus de la plaine, seul au milieu de nulle part. Du coup, on se sent
ridiculement petit et insignifiant, c’est assez étrange et fort comme
sensation.
Nous avons fait une promenade de plus de 10 km autour de sa
base, en étant parfois à plus de 500 m de lui. C’était très joli mais parfois
un peu long et monotone (on aurait du le faire en voiture). Heureusement, par
moment nous pouvions accéder à la base du rocher même pour observer de
magnifiques « trous » d’eau et vestiges de cascades, créées les jours
de pluie. A se demander comment ce caillou peut conserver autant d’eau en plein
milieu du désert, alors que la végétation peine à pousser autour de lui.
Par contre, nous n’avons pas pu l’escalader. Les aborigènes
vénèrent ce lieu et par respect pour eux, il est conseillé de ne pas monter,
bien qu’une ballade existe mais les autorités trouvent toujours une excuse pour
fermer l’ascension (comme c’était le cas le jour de notre visite). En plus, les
superstitieux disent que monter sur Uluru porte malheur.
Fin de journée, malgré nos cloches aux pieds et le manque de
motivation de François, nous sommes allés pas loin du site pour observer le
coucher de soleil sur Uluru, qui apparemment en vaut la peine. De fait, c’était
très joli, et les centaines de spectateurs présents ne pouvaient pas gâcher ce
spectacle. Au fur et à mesure que le soleil descendait, Uluru changeait de
couleur et la lumière semblait presque émaner du caillou. François était donc
vraiment content d’être venu.
Sinon François a essayé de jouer du didjeridoo, dont les
techniques étaient expliquées par un aborigène. Même si sur la fin il se
débrouillait pas mal, ce qui restera gravé dans ma mémoire est que ça
ressemblait plus à des bruits de pets dans un tube. Je n’ai pas pu y toucher,
c’est interdit aux femmes :-(
La grandeur d’Uluru ne transparait pas toujours sur les
photos, il parait petit, donc imaginez que ce que vous verrez fait plu de 300 m
de haut. Bon c’est vrai, c’est pas facile ;-)
|
Une file de chenilles, assez impressionnant |
|
L'excuse du jour pour ne pas monter (je dois avouer que ça m'arrangeait bien) |
|
L'ascension assez impressionnante d'Uluru |
|
Peintures aborigènes dans une petite cavité |
|
On ne dirait pas mais c'est vraiment très très haut, et la trace noire c'est une cascade quand il pleut |
|
Trou d'eau |
|
Même Uluru pèle avec le soleil |
|
On est quand même monté dessus |
|
Encore une fois, faut se dire que c'est très très haut |
|
Ici, même les pigeons sont jolis |
Maintenant, une petite série de photos du coucher de soleil sur Uluru :
|
Voilà ce que ça donne quand on demande à quelqu'un de prendre une photo de nous : rien. Heureusement, abstraction faite des chaises et de l'ombre de la photographe, le paysage est plutôt pas mal |
|
L'ombre de la terre qui se rapproche doucement d'Uluru |
|
La ligne d'horizon sur Uluru |
|
Même quand le soleil est couché c'est joli |
Nous sommes restés deux jours sur les sites des monts Olgas et d’Uluru (également appelé Ayers Rock), et l’étape suivante est King’s Canyon, sur le « chemin » pour Alice Springs. Nous ferons toute cette route accompagnés par nos nouveaux amis Augustin et Sally :-)
4 commentaires:
je bave ! c'est expliqué comment ce chose là ?
Impressionnant.Superbes photos comme d'habitude ! ( j'ai l'impression de me répéter :-))
Uluru, aussi connu sous le nom d'Ayers Rock, est un inselberg en grès située dans le Territoire du Nord, au centre de l'île principale de l'Australie. Il s'élève à 348 mètres au-dessus de la plaine. C'est un lieu sacré pour les peuples aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara, à la base duquel ils pratiquent parfois des rituels et réalisent des peintures rupestres d'une grande importance culturelle. Ceci combiné à ses singularités géologiques et hydrologiques, ainsi qu'aux remarquables teintes qu'il peut prendre, en particulier au coucher du soleil, en a fait un des emblèmes de l'Australie, depuis sa découverte par les Occidentaux en 1873.
Il est classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au travers du parc national d'Uluru-Kata Tjuta dont il est, avec Kata Tjuta (aussi connu sous le nom de monts Olga), l'une des formations emblématiques. Ce parc protège des espèces fragiles, adaptées au climat aride de l'outback, et qui constituent une ressource importante pour les Anangu. Il est devenu une attraction touristique phare à partir des années 1940. Ce statut a provoqué diverses réactions des aborigènes, surtout lorsque certains des 400 000 touristes qui défilent chaque année s'aventurent à escalader le rocher.
Merci Wikipedia ;-)
Enregistrer un commentaire