mardi 30 avril 2013

Adelaide




Nous sommes aux environs du 13 avril et nous rejoignons la civilisation. Cela se marque d'abord par les nombreux bides qu'on se prend lorsque nous faisons signes aux autres conducteurs. Explication : depuis que nous avons quitté Esperance, il y a tellement peu de voitures sur la route que dès qu'on croise un autre automobiliste, il est de coutume de faire "coucou". Ce geste est devenu un vrai réflexe pour nous deux et difficile à faire disparaitre, même après 100 voitures croisées en quelques minutes.
Même si on est en automne, le temps est toujours bon et on a sans doute de meilleures températures que vous (rappel, on est le 13 avril et il neige en Belgique).

Nous sommes restés quelques jours à Adelaide pour faire un petit coucou à un copain de la guindaille namuroise. On en a profité pour faire le plein de fast-food, fish and chips (citation de Cri : "heureusement que la semaine d'après, il faisait tellement froid que je suis restée en pantalon et gros pull"). Oui oui, pas de "s" à pantalon et pull car elle a gardé les mêmes toute la semaine, jour et nuit. L'histoire ne raconte pas ce qu'il en était des petites culottes. Mais le marcel de François rattrape toute cette honte.

NB : Ce n'est pas une troisième personne qui écrit pour François et Christeline, c'est juste qu'ils écrivent l'article à deux. N'empêche que c'est plus drôle quand François rajoute son petit grain de sel !!! Mais bon, faut avouer que c'est Cri qui pour une fois a commencé à être marrante. Bon, pas besoin de préciser que c'est François qui écrit. Sauf que là c'est Cri qui écrit. Bon, pour faire plus simple, on va réécrire le paragraphe en attribuant une couleur à chacun des personnages ci-dessus.

Cri prend le rose et Fran le vert.

"Nous sommes aux environs du 13 avril et nous rejoignons la civilisation. Cela se marque d'abord par les nombreux bides qu'on se prend lorsque nous faisons signes aux autres conducteurs. Explication : depuis que nous avons quitté Esperance, il y a tellement peu de voitures sur la route que dès qu'on croise un autre automobiliste, il est de coutume de faire "coucou". Ce geste est devenu un vrai réflexe pour nous deux et difficile à faire disparaitre, même après 100 voitures croisées en quelques minutes. 
Même si on est en automne, le temps est toujours bon et on a sans doute de meilleures températures que vous (rappel, on est le 13 avril et il neige en Belgique).

Nous sommes restés quelques jours à Adelaide pour faire un petit coucou à un copain de la guindaille namuroise. On en a profité pour faire le plein de fast-food, fish and chips (citation de Cri : "heureusement que la semaine d'après, il faisait tellement froid que je suis restée en pantalon et gros pull"). Oui oui, pas de "s" à pantalon et pull car elle a gardé les mêmes toute la semaine, jour et nuit. L'histoire ne raconte pas ce qu'il en était des petites culottes. Mais le marcel de François rattrape toute cette honte. 
NB : Ce n'est pas une troisième personne qui écrit pour François et Christeline, c'est juste qu'ils écrivent l'article à deux. N'empêche que c'est plus drôle quand François rajoute son petit grain de sel !!! Mais bon, faut avouer que c'est Cri qui pour une fois a commencé à être marrante. Bon, pas besoin de préciser que c'est François qui écrit. Sauf que là c'est Cri qui écrit. Bon, pour faire plus simple, on va réécrire le paragraphe en attribuant une couleur à chacun des personnages ci-dessus. 

Cri prend le rose et Fran le vert.

Bon, on va arrêter là car ça nous a pris 20 minutes pour se mettre d'accord sur qui avait dit quoi. J'ai été gentleman, je lui ai laissé une grosse partie. Petit c**, ce qui ne se voit pas, ce sont toutes les fautes d'orthographes (euh de frappes) que j'ai dues corriger pour toi.


Comme vous pouvez le remarquer, vos deux héros s'amusent bien et  s'entendent toujours à merveille.

Pour revenir à nos moutons... euh kangourous, nous voici à Adelaide. La ville est chouette, c'est un peu le Namur australien (calme mais vivant, sauf le soir), sauf que les transports en communs sont super chers, 4,80$ par personne pour un trajet de 20 minutes. 

Pas grand chose à faire dans le coin, donc on décide d'aller avec Toss au Wildlife park histoire de toucher des koalas (rien de sexuel vrouille). C'est dans ces cas là qu'on se rend compte que notre char de guerre n'est pas très pratique pour transporter plus de 2 personnes. Nous prendrons donc le bus... Mais champions de l'organisation que sont les mecs, nous ratons notre dernière correspondance pour le parc (d'une heure) et devons faire le reste du trajet à pieds. Après 30 mètres, les mecs en ayant marre des gémissements et des plaintes de Cri qui est en tong, décident de faire du stop. Exploit réussi en 30 secondes (montre en main) grâce au pouvoir charismatique de Cri et son sourire ravageur. Car faut avouer que les mecs faisaient peur : une fois en bande, ça se sent obligé de sortir le sans-manche. Nous avons pu approcher pleins d'animaux qu'on a déjà vu de nombreuses fois dans leur milieu naturel mais le must fut le touché de koalas :-)

Vue du parc sur la baie d'Adelaide

Dingo. Comme d'habitude, quand Cri voit un animal un minimum mignon, elle regarde François avec ses yeux de cocker (coucou Julie) et dit "je veuuuuuuuux le même"
Tic et Tac, deux des nombreux petits bandicoots du parc (oui oui pour ceux de notre génération, c'est bien le petit animal des célèbres jeux "Crash Bandicoot").
Koala, shooté à l’eucalyptus
En voilà un beau marcel
En voilà un deuxième beau marcel
En voilà un troisième beau marcel. Remarque, Cri s'est retrouvé au commissariat peu de temps après pour avoir tenté de partir avec le koala.
François, obnubilé par les yeux du pellican, a pris une vingtaine de photos de celui-ci.


Tranquîîîîî
Cherchez Cri

Après la visite du parc, grâce à une super organisation, nous nous sommes à nouveau retrouvés obligés de faire du stop car on avait raté le dernier bus (de 5 minutes cette fois).

Le lendemain, on continue sur notre lancée animalière, mais cette fois du côté aquatique et nous décidons d'aller nager avec des dauphins. L'expérience était pas mal, mais la vidéo de leur site montrait 5-6 dauphins nageant à quelques mètres des gens. On en a vu une dizaine au total mais aucun ne s'est approché si près, on les aurait mieux vu du bateau. 














Nous aimerions vous montrer d'autres photos de dauphins mais la photo ci-dessus fut la dernière photo prise par notre appareil waterproof qui apparemment ne l'était pas. En effet, la partie étanche ne l'était pas tant que ça. Du coup, on n'a plus d'appareils pour quand on ira faire de la plongée dans la grande barrière de corail :-(   Et oui, nous n'en sommes plus si loin.



lundi 29 avril 2013

Coober Pedy


Ou plutôt la longue route allant d'Alice Springs à Adélaïde...



En gros, sur cette grande portion de route australienne parcourue en 4 jours (on fait rarement plus de 400 km par jour, et à 80 km/h ça prend du temps ^^ ), il n'y avait pas grand chose à voir à part le désert (mais très jolis par endroits), des aigles (mais nous n'avons malheureusement pas la preuve en image), des kangourous et Coober Pedy (comme dit Francois, j'ai un appareil réflexe mais je n'ai pas de réflexe).

Sur le chemin, pas loin d'Alice Springs, nous nous sommes arrêtés pour observer des cratères de météorite. La météorite, en arrivant dans l'atmosphère, s'est désagrégée en plusieurs morceaux qui ont engendré la formation d'une douzaine de cratères.
 
On ne le voit pas trop, mais il s'agit bien d'un cratère ;-)

Coober Pedy se situe donc au milieu de nul part, mais alors là, vraiment perdu. D'ailleurs cette ville se situe à côté d'une zone interdite, sur laquelle apparemment on y faisait dans le passé des essais nucléaires. Reste à voir si c'est vrai...


Mais qu'a de particulier cette ville? 

Tout d'abord, il faut savoir que Coober Pedy est considéré comme la capitale mondiale de l'opale. Il nous fallait donc, en tant que géologues, passer par là et tenter de nous remplir les poches de ces pierres si particulières, principalement utilisées dans la joaillerie. Dès que nous avons appris qu'il était possible d'en trouver dans des zones bien indiquées, nous nous sommes armés d'un marteau et c'est parti ! 
Mais nous n'avons rien trouvé dans ces gros tas de cailloux.

Petit descriptif de l'opale (très simplifié) et de son extraction :
L'opale est un minéral composé de silice hydratée, et présente des couleurs assez flashante. Elle se forme par remplacement de la roche ou même des fossiles, ce qui a pour conséquence qu'on retrouve dans la région de Coober Pedy des coquillages et mêmes des dinosaures entièrement fossilisés à l'opale.
Mais son dépôt n'est pas prévisible, il n'y a pas de veines, c'est pourquoi il n'y a que des exploitants particuliers dans la région, pas de grosses compagnies nationales ou internationales.
Ils creusent de manière aléatoires des trous verticaux d'une dizaine de mètres dans la roche (dont les résidus sont accumulés en tas), et puis des gens rentrent dans les trous et tentent de trouver des opales. Si c'est le cas, ils suivent le "filon" et créent ainsi un véritable labyrinthe souterrain. Ils regardent également rapidement dans les résidus si ils n'ont pas loupé un gros morceau d'opale. Ce sont dans ces résidus qu'il est possible au public de fouiller. Une jeune fille a d'ailleurs trouvé il y a peu une grosse opale d'une valeur de 2500 $.
J'ai obligé François à faire des fouilles pendant des heures sous le soleil brulant, afin de me trouver de jolis cailloux pour me faire de magnifiques bijoux, mais rien. Alors je fais la tête...

A part ça, la ville est très intéressante car la majorité des habitants (environs 50 % selon le centre touristique) vivent sous terre, dans des maisons aménagées, afin de résister aux fortes températures de la région et pouvoir dormir dans un endroit frais sans devoir user de l'air co (bien évidemment, les habitants ont creusé leurs maisons sous le sol bien avant l'invention de la clim). Les habitants sont donc troglodytes. On a même
pu visiter une de ces maisons, transformée en musée, devant lequel se trouvait une sorte de bac à sable avec des résidus de fouille. C'est là que nous avons enfin réussi à trouver des opales :-D Malheureusement, on a voulu connaitre leur valeur et elles n'en ont pas vraiment.

Désert de tas de résidus
Coober Pedy et ses maisons troglodytes
Salon troglodyte
Bac à sable dans lequel nous avons passé des heures

Pendant ce temps sur la route...

On a enfin pris un road train en photo... Ces fameux camions à trois remorques.

Lac salé
Cricri vous fait coucou


jeudi 25 avril 2013

King's Canyon jusqu'Alice Springs





Après Uluru, petit détour par de jolis paysages avant de rejoindre Alice Springs. Pour une fois, nous ne voyageons pas tout seul, Augustin et Sally ont décidé de nous accompagner par ce chemin là.

Les mouches sont vraiment agressives dans cette région. A tel point que lorsqu'on mange, on se retrouve envahi par des centaines de mouches. Il y a donc deux solutions, la première étant de manger dans la voiture et la seconde étant de préparer le repas après le couche du soleil (ce qu'on a fait après ça).

Un peu à l'étroit, mais pas de mouches


Encore un magnifique coucher de soleil, on ne s'en lasse pas


Voilà quelques photos de notre ballade à King's Canyon.On n'a rien de particulier à raconter à part que c'était magnifique et qu'heureusement il n'y avait pas de soleil (sinon on aurait eu très très chaud). Après cette ballade on a été prendre une petite douche gratuite (en fraude) pour éviter de payer une nuit à 38$.





"Honey ants". Fourmis qui après une forte pluie ont le cul qui gonfle très fort et dont les aborigènes se nourrissent.
Atelier "goutons les honey ants"
Cherchez Cri
 



The Lost city
Escalier pour descendre dans le jardin d'Eden, vestige d'une ancienne forêt tropicale

L'avantage de voyager à plusieurs, c'est qu'on peut avoir plus souvent des photos de nous deux ;-)


L'attaque des mouches, épisode 2


Cherchez Cri, euh pardon, le lézard

Ce qui est vraiment pénible avec les mouches, c'est qu'elle tente de réellement rentrer dans nos orifices (oreilles, nez, coin de l'oeil et bouche) si on les en empêche pas... D'ailleurs, il nous est arrivé quelques fois d'en avoir en bouche, et parfois on ne sait pas si on les a avalée ou pas, car elles sont absentes de nos crachats.

Après notre petite douche en fraude, nous nous sommes remis en route vers les West Macdonnel Range, où nous avons campé. Il s'agit d'une petite chaine de montagnes, entrecoupée de nombreuses gorges et de trous d'eau dans lesquels on peut se baigner. Mais comme vous pourrez le voir sur les photos, l'eau (et son odeur) ne donnent pas du tout envie de mettre un pied dedans.



Comme on a bien compris le truc avec les mouches, on attend la fin de la journée pour démarrer le repas, préparé intégralement grâce à notre feu (François est le pro du feu). L'endroit de camping est très joli, nous sommes sur une petite plage de sable au milieu du pays. Il n'y a personne à part nous et des animaux, que nous devinons grâce à leurs traces (lézards et serpents?) et à leurs cris étranges (ânes malades?). Des dingos viennent d'ailleurs faire le tour de notre campement au petit matin, mais seuls Augustin et Sally ont eu l'occasion de les voir. Nous n'avons entendu que leurs grognements.




Ca vous donne envie non?


Petit cours de géologie (magnifique brèche)